Nos sens nous renseignent sur le monde extérieur. Mais toutes les informations qu’ils nous donnent ne touchent pas notre conscience. Nous pouvons ainsi être soudain plongé dans une tristesse profonde sans cause apparente. Nos sens ont capté une image, un visage, un événement qui n’a pas frappé notre conscience mais qui, pourtant, provoque en nous une réaction.
On appelle ces perceptions non conscientes des perceptions subliminaires, ce qui veut dire qu’elles se situent sous (sub-) une certaine limite (liminaires), sous un certain seuil de conscience.
Ainsi, au cours d’un combat, le boxeur reçoit de l’adversaire une multitude de signaux dont la plupart sont perçus de façon non consciente et produisent une réaction qui, le plus souvent, n’est pas elle-même consciente. La vigilance est donc moins une observation scrupuleuse et consciente de l’adversaire qu’une disposition d’esprit de l’être tout entier qui cherche à être attentif à tout, même à ce qu’il ne voit pas...