La sexualité est une des formes d’expression de la libido, c’est-à-dire de l’énergie vitale. Selon le psychologue Carl-Gustav Jung, la libido peut prendre deux autres formes : la faim et l’agressivité.
Comme la boxe pieds-poings suppose une bonne dose d’agressivité, il est indispensable que le boxeur, avant le combat, ne consomme pas trop d’énergie ou de libido dans ses deux autres aspects : l’alimentation et les rapports sexuels.
Le boxeur amoureux
Toute attitude mentale qui penche trop dans un sens provoque la manifestation de l’attitude opposée. Ainsi, certains boxeurs racontent qu’avant un combat, au moment où ils tentent de mobiliser toute leur agressivité, ils se sentent tout à coup très amoureux, avec d’immenses envies de tendresse. Cette réaction est une sorte de réflexe du psychisme qui "compense" une pulsion contraire trop forte.
Si le boxeur est sujet à ce genre de compensation, il vaut mieux que sa petite amie ne se trouve pas à proximité et qu’il ne la voie pas avant le combat. Car alors il aurait la tentation d’épancher son besoin de tendresse et la pulsion agressive s’envolerait !
A l’inverse (si l’on ose dire), il a été montré que le taux d’hormone masculine augmentait chez le vainqueur (il est plus élevé que chez le perdant). Ce phénomène est général, dès lors que l’individu a accompli un exploit personnel (En revanche, le vainqueur d’une loterie ne bénéficie pas du même phénomène !) [1]. Il est donc assez naturel que le vainqueur d’un combat de boxe ait en fin de soirée de pressantes envies sexuelles.
Les boxeurs aiment faire mal et se faire mal. Ils ont un côté sado-masochiste parfois très marqué, qui peut se retrouver dans leur sexualité. Quelques confidences semblent prouver que les rapports intimes mouvementés et rudes ont leur préférence. Et certaines femmes les recherchent pour cette raison. Faut-il tirer une loi générale de ces quelques confidences ? Aux intéressé(e)s de répondre...