Pratique consistant à absorber des substances pour augmenter la capacité de l’organisme à fournir et/ou à supporter un effort intense. Cela va des vitamines aux anabolisants, en passant par la caféine, les barres des céréales, les amphétamines (qui permettent de lutter contre le sommeil et la fatigue), les tranquillisants (pour les activités demandant un grand calme sans une grande sollicitation physique comme le tir). Selon certains, les exercices d’expression corporelle à deux stimuleraient aussi certains guerriers (mais ce n’est pas notre sujet... Voir Sexualité).
Le dopage est la conséquence d’une certaine conception mécaniste de l’homme (et de son corps notamment). Dans l’Antiquité, entraîneurs et médecins se disputaient le privilège de trouver les méthodes les plus aptes à augmenter la performance de l’athlète. Cette lutte se traduit aujourd’hui par la présence dans le milieu sportif de « médecins-entraîneurs », plus préoccupés des retombées financières ou politiques de la performance du sportif que de sa santé (Voir Médecine).
Depuis 1965, il existe en France une loi qui dresse la liste des substances dont l’usage est interdit. En boxe, des contrôles « anti-dopage » sont effectués après les combats, surtout dans les finales de championnats. Si le pratiquant prend des médicaments pour une affection quelconque, il doit vérifier que ceux-ci ne contiennent pas des composants figurant dans la liste des substances interdites.