Le déroulement d’une compétition suit un rituel dont les différentes étapes sont décrites ci-dessous :
De trois à quatre heures avant le début du combat (parfois la veille, avec une conférence de presse) a lieu la pesée. C’est l’instant décisif où le pratiquant va savoir s’il entre bien dans sa catégorie et si, de ce fait, il est autorisé à combattre. Cette pesée est l’occasion de vérifier la validité de ses documents administratifs et médicaux. Il passe un contrôle médical rapide et va prendre un repas léger.
Puis il se repose et revient sur le lieu de la compétition une ou deux heures avant son combat. Il disparaît dans les vestiaires pour éviter le contact avec les spectateurs ou d’autres participants. Il arrive parfois qu’au début de la compétition, tous les pratiquants qui concourent soient présentés au public.
Dans les vestiaires, il se met en tenue, tout en s’enduisant le corps (le visage surtout) de vaseline. Il poursuit sa concentration et s’adonne à des exercices d’échauffement pendant quelques minutes. Après cet échauffement, son entraîneur, muni d’un bouclier, exécute avec lui une courte leçon.
Un officiel vérifie son équipement (les bandages notamment). Puis, quelques minutes avant le moment crucial, il se tient au fond de la salle, à la sortie des vestiaires, avec ses soigneurs. Il est couvert et exécute des mouvements sur place (sautillements et coups dans le vide) à la fois pour évacuer une partie de ses tensions et éviter que son organisme ne se refroidisse.
À l’appel de son nom par le speaker ou un officiel, il se dirige vers le ring. Il passe entre les cordes (les hommes de coin restant hors du ring, dans le coin), et procède au salut des juges et du public dans les règles de sa discipline.
Il gagne ensuite son coin, ses soigneurs l’aident à retirer les vêtements qui le couvraient et lui prodiguent les derniers conseils et encouragements.
Puis il va se placer au centre du ring et écoute l’arbitre qui rappelle aux deux pratiquants les règles essentielles et l’esprit dans lequel le combat doit se dérouler (l’arbitre vérifie une dernière fois si l’équipement ne présente pas d’éléments qui pourraient blesser). Les deux adversaires se saluent en se touchant les poings, puis le gong retentit et l’arbitre leur donne l’ordre de combattre (« Box ! » ou « Allez ! »).
Le combat commence et dure le temps de la reprise. Un coup de gong interrompt l’affrontement. Les deux pratiquants gagnent immédiatement leur coin pour la pause. Ils reçoivent des soins, se désaltèrent et écoutent les conseils des hommes de coin.
Cinq secondes avant la fin de la pause, une série de petits coups de gong leur indique qu’ils doivent gagner le centre du ring. Les hommes de coin descendent du ring. Un nouveau coup de gong retentit, et l’arbitre donne l’ordre de reprendre le combat.
À la fin de chaque reprise, pendant la pause, l’arbitre vérifie que les juges ont bien attribué des points à chaque pratiquant.
À la fin de la dernière reprise, les pratiquants regagnent leur coin et retirent en général leurs gants tandis que les juges prennent leur décision.
Lorsque la décision est prise, l’arbitre invite les pratiquants à se placer au centre du ring. Il prend la main de chacun d’eux et, à l’annonce de la décision, lève celle du vainqueur. Une personnalité (officiel, ancien champion, sponsor) est invitée à monter sur le ring pour remettre les coupes au vainqueur et au perdant, et, éventuellement, la ceinture. On remet également aux pratiquants un diplôme si un titre était en jeu. Plus tard, ils recevront leur prime de match ou bourse.
Les adversaires retournent chacun dans leur vestiaire où ils se désaltèrent et prennent une douche avant d’aller fêter la victoire entre amis, ou d’aller « encaisser » la défaite...
Pendant les deux ou trois jours qui précèdent le jour « J », le pratiquant se repose et se concentre. Dans les jours qui suivent, il se repose également et récupère (grande récupération). S’il a été victime d’un K.O., il s’abstient de toute compétition pendant plus d’un mois.