Désigne le trophée qui est remis au vainqueur et au perdant d’un combat. Celle du vainqueur est plus imposante que celle du perdant (mais pas toujours).
Lorsqu’un titre est en jeu, la coupe est accompagnée d’un diplôme qui précise la nature de la compétition et le titre obtenu par le pratiquant. Dans certains championnats, la coupe est remplacée par une ceinture.
Dans toutes les cultures du monde, la coupe, le vase, la corbeille, sont des symboles positifs de réussite, de fécondité. La coupe est une récompense, un objet conquis à la suite d’un combat, d’une épreuve. Il est l’équivalent du Graal, le vase sacré que les chevaliers de la Table Ronde allèrent rechercher en accomplissant une multitude d’exploits, dans une longue et douloureuse quête représentant symboliquement la quête de Soi. Recevoir une coupe signifie donc qu’un but a été atteint, qu’une étape du développement personnel a été franchie.
Lever la coupe
Pourquoi le vainqueur lève-t-il sa coupe en signe de victoire ? On peut croire que c’est pour la montrer à tout le public, mais le public l’a vue, et, en fait, le geste que le boxeur accomplit est - sans qu’il s’en rende compte sans doute - hautement symbolique. Il s’agit ni plus ni moins que de montrer que la perfection a été atteinte ! Le ciel est en effet souvent représenté par une coupole ou un dôme (la voûte céleste). La coupe est une coupole inversée. En levant son trophée, le vainqueur met en contact les deux demi-sphères (sa coupe et le ciel) et produit une sphère complète - la sphère étant considérée comme une figure parfaite, donc un signe de perfection... Lui, modeste guerrier, combattant du monde terrestre, s’unit ainsi, par ce geste de victoire, aux dieux du ciel. Ce geste se retrouve dans le rituel chrétien de la messe, lorsque l’officiant lève la coupe contenant les hosties (moment dit de "l’élévation").