Les règlements des quatre disciplines de la boxe pieds-poings reprennent, pour l’essentiel, celui de la boxe anglaise. Leurs principales différences portent naturellement sur les armes et les cibles autorisées (Voir ces articles).
Ils définissent un certain nombre d’interdictions (Voir cet article) et les sanctions qui leur correspondent. Ils précisent la tenue, les protections, les catégories (âge et poids), le rôle de l’arbitre, des juges, le contrôle médical, le décompte des points et les différentes issues du combat (décisions) (Voir ces articles).
Si le règlement de la boxe française-savate est relativement stable, celui des trois autres disciplines de boxe pieds-poings a longtemps évolué au gré des créations et disparitions de fédérations. Aujourd’hui, l’existence d’une fédération unique pour le full-contact, le kick-boxing et le muay thaï stabilise la réglementation.
Le kick-boxing, qui, à l’origine, était très proche du muay thaï s’en est écarté pour se rapprocher du full-contact dont il semblait vouloir devenir une variante avec coups de pied en dessous de la ceinture. Aujourd’hui, un mouvement inverse s’amorce, dû au succès grandissant du muay thaï. Ainsi, les pratiquants adoptent de plus en plus la tenue des boxeurs thaïs (short au lieu de pantalon) et portent de moins en moins de protections aux pieds. Les règles du K-1 ajoutent mêmes les coups de genou au kick-boxing.
Cette fluctuation des règlements nous a amené à simplifier et à ne retenir que les dispositions essentielles de chaque discipline. Si, de ce fait, certaines erreurs peuvent apparaître, il est possible qu’elles soient demain des vérités...