Les principales interdictions portent sur les armes et les cibles spécifiques à chaque discipline de la boxe pieds-poings :
En Boxe française-Savate, Full-Contact et Kick-Boxing, il est interdit de frapper avec les coudes et les genoux.
En Full-Contact, il est interdit de frapper en dessous de la ceinture (sauf dans le cas de balayages).
En Muay Thaï, de nombreuses interdictions prévues par les autres disciplines ne se retrouvent pas, d’où l’idée répandue que tous les coups sont permis. En réalité, si certaines interdictions des autres boxes sont levées en Muay Thaï c’est seulement du fait de la plus grande variété des techniques. Tout n’est pas permis. D’ailleurs, les interdictions générales énoncées plus bas s’appliquent aussi au Muay Thaï (aux réserves près indiquées).
La plupart des interdictions générales reprennent celles de la boxe anglaise. Il est ainsi interdit :
de simuler d’avoir été frappé sur la coquille,
de ne donner que des coups de poing,
de donner des coups de poing en dessous de la ceinture,
de s’appuyer sur l’adversaire ou de le pousser en arrière,
de se cacher dans ses gants en évitant le combat,
de pousser la tête de l’adversaire en arrière avec la main ouverte et de le frapper de l’autre,
de tenir de la main une corde du ring,
de frapper un adversaire à terre ou en train de se relever,
de frapper derrière la tête (en Muay Thaï, les poings peuvent être placés derrière la tête, mais non pour frapper, uniquement dans les techniques de saisie),
d’accrocher son adversaire pour l’empêcher de porter des coups,
de tenir un adversaire d’une main et de le frapper de l’autre (en Muay Thaï, on peut tenir l’adversaire, mais seulement des deux mains et en frappant avec les genoux),
de frapper avec la tête ou l’épaule,
de frapper avec l’intérieur ou le bas de la main ou le poignet,
de frapper avec le gant ouvert,
de bousculer l’adversaire dans les cordes,
de porter volontairement des coups sur les reins,
d’insulter l’adversaire, de jurer ou d’employer un langage grossier ou inconvenant,
d’esquiver en s’abaissant plus bas que la ceinture de l’adversaire,
de tourner le dos à l’adversaire sans exécuter une technique,
de fuir ou de refuser le combat,
de cracher sur l’adversaire, sur l’arbitre ou sur toute chose vivante ou non,
de parler en boxant,
de se présenter sur le ring avec des blessures ou des plaies non soignées, ou des maladies de peau,
de faire combattre deux frères.
En fait, tout ce qui n’est pas permis est interdit, l’arbitre reste donc libre de faire des observations ou de donner des avertissements aux combattants qui commettraient des fautes non répertoriées...