L’expression « au finish » date de l’époque où les combats de boxe anglaise ne s’achevaient que par l’abandon de l’adversaire ou sa mise hors combat (par K.O. ou plus). Le combat mettait alors en scène l’agressivité à l’état pur. Le but était soit d’aller au bout de la logique de l’agression (blesser l’adversaire, parfois mortellement), soit d’amener l’adversaire à exprimer la logique inverse (la soumission) par l’abandon (Voir Agressivité).
L’institution du comptage des points a mis fin... au finish ! Mais l’expression « avoir un adversaire au finish » est encore employée si la victoire est obtenue par K.O. ou par abandon. Lorsqu’un pratiquant déclare, dans les vestiaires avant la confrontation, qu’il est bien décidé à gagner au finish, cela signifie qu’il va s’inscrire totalement dans la logique de l’agression (un seul restera debout) et tourner le dos aux « filletteries » de l’assaut. Bref, on va en avoir pour son argent.
