« Machin a gagné parce que Truc n’est pas venu, ou parce que Bidule a vraiment trop grossi »...
Gagner par forfait de l’adversaire n’est pas l’idéal pour un « guerrier ». Une question d’honneur et de sécurité. Le gagnant par forfait franchit souvent une étape en championnat sans avoir pu vérifier sa progression réelle.
Le boxeur est toujours déçu par le forfait de son adversaire, même si cette circonstance le rend vainqueur. L’entraînement est rude, la boxe demande beaucoup de sacrifices à un âge où on aimerait plutôt faire la fête en jouissant allégrement des capacités jugées illimitées de son corps.
Se préparer au combat est également un lourd investissement psychologique. Le combat est le moment suprême d’une pratique qui mobilise tout l’être. Aussi, pour le pratiquant, le forfait de l’adversaire crée toujours une frustration. A tel point que les organisateurs, qu’il s’agisse d’un gala ou d’un championnat, s’arrangent toujours pour que le compétiteur monte sur le ring d’une manière ou d’une autre (démonstration, rencontre - sans titre en jeu - avec un autre vainqueur par forfait, même d’une catégorie différente, repêchage d’un candidat éliminé à un tour précédent, etc...).