On désigne par cette expression les personnes qui assistent le pratiquant dans le coin du ring. Il peut s’agir de son entraîneur, de son manager, d’un copain qu’on a réquisitionné juste avant la compétition ou d’un supporter très assidu... C’est l’homme (quelquefois la femme) qui conseille, soigne, réconforte, motive, encourage. C’est « l’oeil extérieur » qui observe attentivement le combat et fait la synthèse de tous les éléments (à la fois concernant "son" boxeur et l’adversaire).
L’homme de coin est à peu près incapable de s’empêcher de parler à son poulain pendant le combat, surtout si celui-ci arrive à proximité. Pourtant, le règlement l’oblige au silence.
Il est des hommes de coin tellement impliqués dans ce qui se passe sur le ring qu’ils miment tous les coups à donner, comme s’ils boxaient à la place de leur poulain. Ils finissent à peu près aussi épuisés que le boxeur (souvent même plus, faute de préparation physique suffisante...).
En Boxe française Savate, l’homme de coin est appelé « second ».