Désigne la position que le pratiquant adopte face à l’adversaire pour lancer une attaque et se protéger des coups. Après un coup isolé ou un enchaînement, le pratiquant revient toujours en garde.
Les pratiquants se tiennent toujours légèrement de côté par rapport à leur adversaire pour offrir le moins de surface possible aux coups. Une jambe et un bras sont mis en avant, l’autre jambe et l’autre bras restant en retrait. Les pieds sont légèrement écartés pour fournir un appui solide (le polygone de sustentation qui doit rendre le pratiquant aussi indéracinable qu’un chêne centenaire...).
La jambe et le bras avant servent en général de protection tandis que la jambe et le bras arrière sont utilisés pour la frappe. Si les coups portés avec le membre arrière sont souvent plus puissants (car ils bénéficient de l’accompagnement du corps tout entier), les coups portés avec le membre avant sont, eux, plus rapides à porter (Voir Enchaînements).
Selon qu’ils sont droitiers ou gauchers, les pratiquants mettent donc en retrait le côté qu’ils maîtrisent le mieux. Mais ce n’est là qu’une tendance. Au cours du combat, droitiers et gauchers alternent les gardes à droite et les gardes à gauche selon les circonstances (coup à porter, position de l’adversaire, etc...). Les déplacements, les décalages, les coups retournés, les coups sautés, permettent de changer de garde.
On parle de garde haute lorsque les poings et les avant-bras protègent complètement le visage, et de garde basse lorsqu’ils protègent le bas du visage (mâchoires) et le haut du buste.
Généralement, le poids du corps repose sur l’une ou l’autre jambe, qui sert de jambe d’appui ou de jambe pivot dans les coups de pied nécessitant une rotation plus ou moins complète des hanches (Voir Jambes).