Désigne une sorte de moufle en cuir, rembourrée de mousse, assurant la protection du poing du pratiquant et réduisant l’impact des coups sur l’adversaire. Le pouce est séparé des autres doigts. La gant est maintenu au poignet par un lacet ou par un élastique. Le lacet est généralement recouvert d’une bande adhésive en combat pour ne pas blesser et risquer de se dénouer. Son poids varie selon la catégorie d’âge du pratiquant et son statut (amateur ou professionnel). Il est de 6, 8, 10, 11 ou 12 onces. Sous le gant, la main est bandée (en combat et parfois à l’entraînement).
Le gant de la boxe pieds-poings ne diffère pas de celui de la boxe anglaise. Il est assez rigide mais permet de relâcher le poing ou de le serrer au moment de l’impact. Il existe également un gant plus léger, dit « de frappe », qui, un peu sur le modèle du gant de la boxe chinoise, le kempô, sépare les doigts.
Historique
Longtemps, les combattants de la boxe anglaise ont donné des coups de poing à mains nues sans porter de gant. Le port des gants est apparu au milieu du XVIIIè siècle à l’entraînement mais il n’est devenu obligatoire dans les championnats qu’en 1892.
C’est le gant qui a permis au pugilat de devenir la boxe, un « noble art », en rendant impossibles les arrachages de cheveux, et difficiles les saisies.
Conseil
Lorsqu’il se présente sur le ring, le pratiquant porte souvent un tricot de corps qu’il retire juste avant le combat. Il est impératif que ce tricot, souvent enfilé dans les vestiaires avant les gants, ait des manches et des poignets assez larges pour pouvoir se retirer sans que l’opération prenne un temps fou, déchire le tricot ou même s’avère totalement impossible...