Le tournoi K-1 a été officiellement créé en 1993 par un karatéka, Kazuyoshi Ishii, qui organisait depuis 1983 des compétitions avec des règles permettant aux adeptes du Karaté et du Kick-Boxing de s’affronter. Le succès de ses organisations l’incita en 1993 à créer le K-1 Grand Prix.
Il existe aujourd’hui deux tournois K-1 :
le K-1 Grand Prix, le premier à avoir été organisé. Il est réservé aux combattants de plus de 93 kg, mais n’a pas de limite supérieure de poids, si bien qu’on a pu voir s’affronter des combattants pesant 150 kg !
le K-1 Max, réservé aux combattants de moins de 70 kg. Il a été créé en 2002 et fonctionne selon les mêmes règles que le K-1 Grand Prix.
Les règles
Le K-1 autorisait à l’origine les saisies et les corps-à-corps, comme le Muay Thaï. Désormais, les techniques sont celles du Kick-Boxing avec coups de genou.
Des tournois sont organisés dans différents pays (dont la France). Ces compétitions permettent de sélectionner 16 combattants qui vont ensuite s’affronter dans des éliminatoires en octobre de chaque année. En décembre, les 8 combattants vainqueurs s’affrontent lors du tournoi organisé à Tokyo.
Les combattants
Les Hollandais, comme en boxe pieds-poings, dominent cette compétition. En France, Jérôme Le Banner a participé à plusieurs K-1 Grand Prix.
Le succès de cette compétition est grandement dû au "poids" des participants. Il est bien connu que les compétitions de boxe anglaise les plus appréciées sont celles qui mettent en scène des "lourds". Or les lourds sont rares en pieds-poings, compte tenu de l’agilité requise par ces disciplines, et ils sont encore plus rares en Asie.
En créant cette compétition au-delà des limites de poids du Kick-Boxing, les organisateurs ont créé une compétition très rémunératrice pour les boxeurs et très attractive pour les asiatiques, qui sont fascinés par les "gros" (voir les Sumo).
Le succès des combats de cette organisation a été tel que ses règles ont donné naissance à une nouvelle variété de kick-boxing qui autorise les coups de genou, le K-1.