À l’entraînement, la leçon que donne l’entraîneur commence et se termine par un salut. Au combat, les adversaires saluent le public lorsqu’ils se présentent sur le ring et se saluent avant l’affrontement.
Le salut est différent selon les disciplines :
En Full-Contact et en Kick-Boxing, les combattants s’inclinent devant le public, dans la tradition des arts martiaux.
En Boxe française-Savate, le tireur salue d’un mouvement de bras horizontal, en revers. Le bras barre d’abord la poitrine puis est tendu.
En Muay Thaï, le salut des adversaires est précédé d’un salut au public, qui est tout un rituel. Il commence par le Wai Kruh. Le boxeur s’agenouille sur le ring, tourné vers son école. Il couvre ses yeux avec ses gants et récite une courte prière. Puis c’est la danse proprement dite, ou Ran Muay. Le pratiquant fait le tour du ring en s’arrêtant à chaque coin. Il baisse la tête et tape du pied afin de chasser les mauvais esprits. Chaque école possède sa propre danse. Pendant le Ran Muay, le pratiquant porte un serre-tête, le Mongkon. Naturellement, les pratiquants occidentaux n’accomplissent pas toujours ce rituel... En Thaïlande, la boxe revêt un aspect religieux très marqué, ce qui n’exclut pas que les combats - là-bas comme en France - soient l’enjeu de paris importants...
Le salut de départ et le salut final délimitent ainsi un temps particulier où la dureté de l’affrontement ne doit pas faire oublier que le combat avec l’autre est un acte librement convenu auquel le respect des règles et de l’adversaire confère toute sa noblesse.