Un des cas de figure permettant de déclarer un pratiquant vainqueur.
Pendant le combat, les juges comptabilisent à chaque reprise les coups portés par l’un et l’autre pratiquants et attribuent des points pour chaque technique employée selon des barêmes spécifiques à chaque discipline.
Les décomptes sont totalisés pour désigner le vainqueur. Le gagnant peut ainsi obtenir la victoire soit à l’unanimité des juges (si tous l’ont donné vainqueur), soit à la majorité des juges (en cas de combat équilibré). Il peut même arriver que le combat soit si équilibré que le match est déclaré nul.
Pour être comptabilisé, un coup doit être clair et précis. En réalité, il est très difficile d’avoir un oeil sur chaque combattant et de comptabiliser les coups aussi précisément qu’on le fait pour les touches en escrime. L’appréciation des coups relève plutôt d’une impression d’ensemble qui tient compte aussi d’éventuelles irrégularités.
Un coup compte davantage s’il est porté avec les pieds plutôt qu’avec les poings, et s’il frappe la figure plutôt que le reste du corps.
Le verdict des juges est souvent influencé par la fin du combat, surtout si les pratiquants sont très équilibrés. L’attitude d’un des deux adversaires qui saute de joie à la fin peut également influencer un juge indécis, de même qu’une réaction du public très favorable à l’un ou l’autre adversaire. Il arrive également qu’un pratiquant soit déclaré perdant malgré plusieurs reprises victorieuses s’il s’est effondré dans les dernières reprises.