L’origine guerrière des arts martiaux et des sports de combat amène parfois à considérer ceux qui s’y adonnent comme des « guerriers ». C’est notamment le cas des adeptes du Muay Thaï qui, selon la tradition asiatique, s’attribuent cette qualité. Les adeptes des autres disciplines de la boxe pieds-poings hésitent à utiliser le terme car, de nos jours, il a acquis une connotation un peu ridicule. Le guerrier d’autrefois est devenu soldat ou militaire, les valeurs auxquelles il était attaché semblent dépassées, à la fois par l’idéologie pacifiste du « Peace and love » et par la mise au point d’armes tactiques ou stratégiques qui réduisent son rôle. Aujourd’hui, le guerrier n’est plus le seul à faire la guerre.
Le boxeur est-il un guerrier ou un sportif ?
Guerrier et sportif
Le mode de vie du guerrier n’est pas celui du sportif. Pourtant, l’un et l’autre connaissent l’alternance des phases de préparation et des phases de combat. Mais le guerrier a tendance à oublier dans l’alcool et les excès sexuels les dangers auxquels il s’expose. Comme le guerrier, le boxeur serait tenté, après l’intense moment du combat, d’aller faire la fête. Mais le sportif veille en lui et tente de le dissuader de commettre pareille folie... Il y réussit souvent.
Sans doute l’adepte de la boxe pieds-poings accepterait-il mieux cette qualification de guerrier si son activité était soutenue par une juste cause. Mais ce n’est plus vraiment le cas. Autrefois, dans les cités de banlieue, de nombreux pratiquants transmettaient à leurs petits frères leur amour de la boxe pieds-poings (Voir Insertion). Aujourd’hui, la boxe a perdu en grande partie sa vocation sociale pour n’être plus qu’une source de revenu potentielle.
Code d’honneur
Selon le code d’honneur des Samouraï (guerriers du Japon féodal), le guerrier doit être modeste, discret, maître de lui et ne livrer combat qu’en cas de nécessité. Son « art » doit servir la paix.