La boxe pieds-poings, malgré sa violence apparente, présente peu de dangers par rapport à d’autres sports où le contact semble pourtant moins rude. Le port de protections réduit les risques de blessures. Les entraîneurs veillent à ce que les combats effectués en salle dans les entraînements ne dépassent pas certaines limites. Un équilibre est constamment recherché entre l’apprentissage pur de la technique et la préparation à la situation réelle du combat.
Le light-contact, les techniques d’assaut de la Boxe française-Savate, sont autant de façons de pratiquer la boxe pieds-poings « sans faire mal » et « sans se faire mal ».
De plus, en dehors de quelques rares individus dangereux, la plupart des pratiquants n’ont pas une âme de gladiateur ! Tacitement, ils conviennent de maintenir leur pratique dans des limites purement sportives compatibles avec la vie sociale.
L’arbitre lui-même a la charge d’arrêter l’affrontement dès qu’il sent qu’un des adversaires est en danger.
Enfin, des contrôles médicaux sont effectués périodiquement et avant chaque combat afin non seulement de vérifier l’aptitude des pratiquants mais aussi de déceler le plus tôt possible d’éventuels troubles que la pratique de ce sport aurait provoqués.
Il est bien connu que plus une pratique expose au danger, plus des précautions sont prises et moins elle est dangereuse...