Désigne la coordination qui s’effectue, lorsqu’on souhaite atteindre un objet que l’on a localisé, entre l’information sur la position de cet objet dans l’espace et les commandes des muscles pour l’atteindre.
L’oeil, en son centre, dispose d’un plus grand nombre de cellules qui lui permettent d’analyser finement un objet. Les yeux fixent d’abord la cible de manière à l’amener dans cette zone centrale (la fovea). Puis le cerveau tient compte de la position des yeux et de la position de la tête et détermine ainsi la localisation de l’objet. L’écartement des yeux lui indique la distance à laquelle se trouve l’objet. La courbure du cristallin (qui assure la netteté de l’image) fournit aussi une information sur la distance (vision en relief).
Par ailleurs, le cerveau possède en mémoire un schéma corporel. Il connaît parfaitement la longueur des membres (allonge) et la taille de l’individu. Il sait aussi à tout moment quelle position le corps occupe dans l’espace (Voir Proprioception). En coordonnant toutes ces informations, il peut donc donner des ordres aux muscles pour que la cible soit atteinte.
La coordination sensori-motrice est d’une remarquable précision, malgré la complexité des opérations mises en jeu. En boxe, la difficulté vient naturellement de ce que les adversaires sont en permanence en mouvement et que le cerveau, en même temps qu’il cherche à frapper, doit effectuer un grand nombre d’autres tâches. C’est pourquoi, grâce à l’entraînement, la plupart des gestes doivent devenir des automatismes.
Rappelons que le punching-ball permet de travailler la frappe sur cible mobile.