Ce terme regroupe un certain nombre de techniques de combat d’origine asiatique où la maîtrise du corps est étroitement associée à une démarche spirituelle. L’accomplissement de gestes de combat mobilise l’énergie vitale et constitue une « voie » d’accès à une dimension plus élevée de l’Etre et à une connaissance plus intime de l’univers (interaction des forces opposées, le Yin et le Yang pour les Chinois, le In et le Yo pour les Japonais).
Les principaux arts martiaux
Les arts martiaux les plus connus sont :
l’aikido (art japonais d’auto-défense)
le judo (art japonais d’immobilisation et de neutralisation)
le ju-jitsu (technique de « close-combat » japonaise, ancêtre du judo)
le karaté (art japonais de frappe de coups)
le kendo (art japonais de maniement du sabre)
le kempô (boxe chinoise)
le ko-budo (regroupement de techniques utilisant des armes non conventionnelles, telles le Nunchaku)
le kung-fu (art chinois proche du karaté associant des mouvements imités des animaux, ancêtre de la plupart des arts martiaux)
le kyudo (art japonais de tir à l’arc)
le ninjutsu (techniques de combat utilisées par les « Ninja », hommes de main des puissants)
le sumo (lutte japonaise)
le tae-kwon-do (boxe d’origine coréenne)
En France, les arts martiaux ont été connus par le judo dans les années 60. A partir des années 70, la vague des films dits de karaté [1] ont suscité un très grand engouement pour l’ensemble des arts martiaux.
Quelques termes des arts martiaux
Bu (Combat),
Budo (« Voie du combat », l’ensemble des arts martiaux),
Bushido (« Voie du guerrier », code d’honneur du guerrier),
Do (Voie),
Dojo (Lieu d’apprentissage des arts martiaux),
Jo (Surface),
Kata (combat imaginaire),
Keri (-geri, coup de pied en karaté),
Ki (Energie vitale pure),
Ki-ai (Cri poussé lors d’une attaque, censé paralyser mentalement l’adversaire),
Kime (Concentration de l’énergie vitale en un point unique),
Kumite (Combat, voir Combat souple),
Shi (Guerrier).
Historique
La Tradition attribue la paternité des arts martiaux à un moine bouddhiste indien, Bodhidharma, qui aurait vécu au Vè et VIè siècle en Chine, dans le « Monastère de la jeune forêt » (Shaolin). À partir de techniques indiennes et de la boxe chinoise, le kempô, il aurait enseigné aux autres moines une méthode d’entraînement. Ces moines se seraient ensuite dispersés dans tout le Sud-Est asiatique, donnant naissance à une multitude de styles.
Nés d’une illumination de Bodhidharma (la profonde union du corps et de l’esprit), les arts martiaux ont ensuite évolué vers une technique guerrière concrète puis, la paix revenue, ont retrouvé leur base spirituelle. En portant réellement les coups, les adeptes des boxes pieds-poings d’inspiration asiatique prétendent être fidèles à l’origine des arts martiaux.