L’adversaire, c’est l’autre en face... Ce qui ne va pas sans poser quelques problèmes philosophiques si le pratiquant transpose cette idée dans sa vie courante ! C’est pourquoi les entraîneurs insistent sur deux idées :
l’adversaire est un partenaire,
le combat est avant tout avec soi-même.
Si l’adversaire est choisi dans la même catégorie c’est qu’il doit être un miroir pour le pratiquant, un autre lui-même (un alter ego). C’est en se retrouvant en face de ce miroir que le pratiquant va pouvoir évoluer, juger de son niveau, de sa maîtrise des techniques, de ses forces et de ses faiblesses. Respecter l’adversaire, c’est donc se respecter soi-même. Si le public prend souvent parti pour l’un ou l’autre des pratiquants, il est plus sensible à la victoire de l’un qu’à la défaite de l’autre...
Notons qu’il est interdit de faire combattre deux frères.